Aujourd’hui, notre jardinier répond à Ronald Prieur, de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) : « Cette année, j’ai planté plusieurs variétés de thym en pot. À l’approche de l’hiver, que doit-on faire ? Et au printemps, faut-il les planter en pleine terre ? »
Le thym symbolise la force et le courage. Le thym citron dégage une odeur délicatement citronnée ; il est très utilisé en cuisine, mais il est aussi très ornemental grâce à ses feuilles panachées. Le thym serpolet pousse spontanément au bord des chemins des garrigues. Le thym officinal possède un parfum prononcé, avec un feuillage vert foncé. Le thym se plaît aussi bien en jardinière, sur un balcon ou sur une terrasse, qu’en pleine terre. Sa plantation s’effectue de préférence à l’automne. Il ne craint pas le gel. Il pousse naturellement sur des terrains secs, pauvres et caillouteux, en situation ensoleillée. Le feuillage persistant est peu sensible aux maladies. En pot, le substrat idéal est le terreau universel avec une poignée de sable et une couche de billes d’argile au fond. N’apportez pas d’engrais, car il risquerait de provoquer la pourriture. Laissez la terre sèche sauf en pot et en cas de fortes chaleurs. Vaporisez alors un peu d’eau. Récoltez toujours votre thym le matin, au fur et à mesure des besoins, car c’est à ce moment qu’il procure les meilleures saveurs. Cependant, le thym est plus parfumé de la fin du printemps au début de l’automne. Il est possible de faire sécher les rameaux pour ensuite les conserver dans un flacon hermétique pour pouvoir s’en servir toute l’année.