Le numéro d’Échappées Belles consacré aux Deux-Sèvres, diffusé samedi 13 mars sur France 5, n’a pas beaucoup plu aux Thouarsais. Le territoire, pourtant très riche, a été le grand oublié de l’émission.
Sur une émission d’une heure et demie, une petite minute trente sur le château d’Oiron. Et puis c’est tout. Ce n’était pas une surprise, puisque nous l’avions annoncé l’été dernier : le Thouarsais est presque totalement absent du numéro d’Échappées Belles, diffusé samedi 13 mars sur France 5, et consacré aux Deux-Sèvres, département d’origine de son présentateur Jérôme Pitorin. Une sacrée vitrine pour le tourisme deux-sévrien, alors que l’émission a battu un record d’audience pour la saison en réunissant plus d’1,5 million de téléspectateurs. Mais une sacrée occasion manquée pour le Thouarsais : ses habitants sont nombreux à se dire déçus depuis samedi. Pas une fois, la ville de Thouars n’a été citée », réagit notamment Yves Boutet, ancien élu et ex-président du Thouars foot.
Sur Facebook, l’émission suscite la déception des Thouarsais. Sur Facebook, l’émission suscite la déception des Thouarsais. | CAPTURE D’ÉCRAN FACEBOOK Des richesses ignorées Et pourtant, quelles richesses ont été ignorées. Thouars, ville au patrimoine le plus riche en Nord Deux-Sèvres… Ignoré, le majestueux château des Ducs de la Trémoïlle, digne des plus beaux châteaux de la Loire. Ignorés, le site unique du Toarcien, le village troglodytique de Tourtenay, la cascade de Pommiers, les mégalithes… ou bien son vignoble AOC unique dans le département », dit Yves Boutet.
Des « choix de la production »
À se demander, pour certains Thouarsais, si le territoire fait bien partie du département. Pourquoi ce choix, ou cet oubli ? Une question que Le Courrier de l’Ouest avait posée en juillet dernier à Jérôme Pitorin, alors en tournage. Ce dernier avançait des choix faits par la production longtemps à l’avance. Cette dernière a largement mis en avant le sud et le marais poitevin, pourtant déjà connu nationalement. On comprend aussi que le sympathique présentateur bressuirais, forcément un peu chauvin, a souhaité montrer en premier son territoire natal sous le meilleur jour (le château de Bressuire, celui de Saint-Mesmin, le rocher branlant de Largeasse, ou encore le restaurant Au Petit Brasseur à Bressuire), quand bien même l’offre touristique y serait moins riche qu’à Thouars ou à Parthenay.
Soyons toutefois optimistes, invite Yves Boutet. Jérôme Pitorin a promis de revenir « tourner » sur ses terres natales dans quelques années, espérons que sa caméra fera alors une « échappée belle » dans notre chère ville ?
