La Prée des Cosses est un site intéressant pour étudier les oiseaux qui y nichent comme la rousserolle effarvate et la cisticole des joncs. « Ce sont des milieux humides qui sont assez ouverts, c’est-à-dire avec peu d’arbres et quelques buissons. Cela attire certaines espèces propres à ce type d’habitat naturel. Il y a aussi la rivière qui est un axe de migration important. Cette combinaison fait de ce site un lieu attractif », présente Clément Braud, du Groupe ornithologique des Deux-Sèvres.
Le chargé de mission poursuit : « Dès que les prairies sont inondées, des oiseaux de la famille des canards ou encore des limicoles (petits échassiers, NDLR) y viennent. La cigogne blanche passe fréquemment à la Prée des Cosses. Elle pourrait un jour y nidifier car sa population augmente dans le Centre-Ouest de la France. »
Un autre oiseau migrateur, la bécassine des marais, y séjourne, ainsi que quelques passereaux chanteurs comme le bruant jaune. « Il est lié aux milieux prairiaux avec de l’herbe et quelques buissons pour y nicher. L’hiver, il se nourrit de graines. La situation hivernale devient plus compliquée. La présence de graines l’hiver se raréfie, tout comme les prairies. Maintenant, nous n’en trouvons plus que dans les grandes prairies où il y a de l’élevage. C’est pour cette raison que c’est important de conserver cette activité dans les prairies humides afin de préserver ces espèces », explique Clément Braud.
