Alexandra Prunier et Thomas Bréhon se sont lancés dans la création de vidéos instructives pour présenter l’histoire de certains sites patrimoniaux thouarsais.
Sur leur chaîne YouTube nommée amdg-syrus, Alexandra Prunier et Thomas Bréhon ont entamé une série de vidéos instructives visant à valoriser le patrimoine local. Premiers lieux visités : le monastère la Coïndrie à Luzay, et le Parc Imbert à Thouars. Avant bien d’autres à paraître.
"J’ai un ami qui fait des vidéos sur YouTube. Ça m’a donné l’envie d’en faire", explique Thomas Bréhon. Mais pas n’importe comment. "Nous voulions faire de ce moment un loisir de couple, en dehors des enfants", reprend Alexandre Prunier. Ils profitent du vendredi après-midi, libre pour tous les deux, pour tourner. Ensemble, ils se sont mis d’accord sur la teneur de leurs vidéos : "On voulait raconter le passé de lieux historiques. À l’école, on apprend la grande histoire, mais pas toujours l’histoire locale. Bien des Thouarsais ne connaissent pas bien le passé des lieux à côté desquels ils passent tous les jours. Or, on le sait bien, ici, à Thouars, il s’en est passé des choses", justifie Thomas Bréon.
« Sur Internet, ça ne pardonne pas »
Inspiré par le YouTubeur Nota Bene, et par l’émission C’est pas sorcier, ils ont imaginé un format adapté à leurs moyens techniques. Un mélange entre des commentaires sur place, et une lecture d’éléments informatifs en voix off. "Nous avons essayé de nous documenter sur les lieux. Nous avons cherché des images, des informations pour essayer d’être au plus juste. Nous ne sommes pas du tout historiens, mais on veut bien faire les choses", poursuit Thomas Bréhon.
Néophytes, les deux vidéastes se confrontent à la réalité de l’exercice, et des difficultés qui en découlent. "Nous avons eu droit à quelques critiques agressives sur des erreurs qu’on a pu commettre. Sur Internet, ça ne pardonne pas. Les critiques sont normales, d’autant qu’on sait bien que notre travail est perfectible. Mais on pourrait nous faire certains reproches avec plus de bienveillance", commentent-ils. Néanmoins, ils ont aussi reçu un flot de témoignages positifs. "Même s’il y en a qui font ça par politesse, certains nous disent qu’ils ont appris des choses, et c’est vraiment plaisant."
Leur notoriété reste pour l’heure très limitée. Avec 27 abonnés sur leur chaîne et moins de 1.000 vues cumulées sur leurs deux vidéos, leur travail reste pour l’heure assez confidentiel. "Nous sommes malgré tout agréablement surpris par ces chiffres", confie Alexandra Prunier. Reste que personne ne pourra leur enlever ce qui est déjà acquis, et que les statistiques ne peuvent que gonfler. D’autant que parmi les nombreux lieux qu’ils ont en tête, ils envisagent d’élargir leur terrain de jeu et de ne pas se limiter au Thouarsais.