En hommage à l’ouverture du Kiosque, la Ville rend hommage au cinéma cet été avec des accessoires et des créations florales et paysagères dans la cité.
Les décors viennent d’être installés en ville. Tantôt une caméra, tantôt un clap, tantôt une bobine de film, tantôt le train d’Harry Potter… Les clins d’œil au cinéma s’invitent à Thouars, à l’initiative du service espaces verts et propreté de la Ville, qui a décidé d’en faire le thème du fleurissement de l’été, référence à l’ouverture, en septembre dernier, du Kiosque. Un travail mené en collaboration avec les AJT (Avenir Jeunes Thouarsais) « dans une volonté d’inclure les habitants aux projets », explique Yann Coutarel, responsable du service. L’association s’est attelée à créer les décors avec des produits de récupération ; charge aux jardiniers de les valoriser.
Le seul label quatre fleurs du département
Ces derniers ont d’ailleurs effectué un travail bluffant du côté de l’ancien jardin expérimental, en haut du parc Imbert, en recréant une allée semblable à un rail de travelling, cette caméra qui se déplace pour suivre une scène. L’espace, qui mérite un détour, sera ouvert à partir du 1er juillet jusqu’à fin septembre, du lundi au vendredi, entre 8 h et 17 h. Cette démarche a vocation « à améliorer le cadre de vie des habitants et rendre la cité attractive », précise Patrice Thomas, conseiller municipal chargé des espaces verts. C’est aussi des créations à valoriser dans le cadre de la venue cette année du jury qui distribue le label Ville fleurie, et qui passera courant juillet. Pour rappel, Thouars est la seule ville du département des Deux-Sèvres à bénéficier des quatre fleurs du label. Et ce depuis 1998 !
Une gestion différenciée
De manière plus générale, la Ville de Thouars annonce recourir à une gestion différenciée des espaces verts, selon les endroits, en fonction de leur usage, de leur fréquentation et de leur localisation. « Il existe quatre modes de gestion. Ça va de la maîtrise totale de l’espace par le jardinier, jusqu’aux actions limitées, pour favoriser la biodiversité. Si une souche tombée ne présente pas de danger, on peut la laisser », justifie Yann Coutarel. Le cas des cimetières est aussi assez spécifique. Interdisant les produits phytosanitaires, la Ville n’a plus les mêmes pratiques d’entretien qu’autrefois : elle mise sur des méthodes naturelles… qui impliquent malgré tout une végétation plus importante, sous contrôle et « dans le respect des défunts », assure-t-on. Un gazon poussant peu sera bientôt planté. Enfin, les jardins familiaux, gérés par les particuliers, contribuent également à reverdir la ville. En tout, 90 % des 152 parcelles sont cultivées.