Cet enseignant d’Azay-le-Ferron consacre ses loisirs à son jardin, en employant des méthodes anciennes très efficaces. Il a participé à l’opération Bienvenue dans mon jardin au naturel.
Pascal Sionneau a participé, et pour la quatrième année, à l’opération Bienvenue dans mon jardin au naturel, initiée par le centre permanent à l’environnement Brenne Berry. Le choix des organisateurs n’est pas fortuit : ce petit éden correspond tout à fait au message qu’ils veulent délivrer en faisant la promotion des méthodes de culture traditionnelles qui portent leurs fruits.
L’importance du compost et des engrais naturels
Pour en arriver là, cet enseignant à la main verte consacre énormément de temps à cet espace de 5.000 m2 enclavé dans un terrain de 1,7 hectare, au lieu-dit Chavannes, sur la commune d’Azay-le-Ferron. Il a commencé à l’aménager en 1998 et, au fil du temps, il a conçu un jardin riche en fruits, en fleurs, et harmonieux. Esthète, il s’est appliqué, pour le plaisir des yeux, à bien agencer les différents carrés et massifs sans omettre d’employer des techniques ancestrales qui se substituent efficacement aux engrais chimiques et aux pesticides : un apport important de compost, des débris de tonte, du broyat de haie, du paillage, la culture sur butte, et la présence de plantes méllifères pour attirer les insectes pollinisateurs. Il récupère aussi l’eau de pluie pour arroser.
"Une petite parcelle de phacélies en fleurs"
« J’ai une petite parcelle de phacélies en fleurs, une plante qui enrichit le sol en azote », ajoute Pascal Sionneau qui a créé différents espaces de culture de forme circulaires, qui flattent l’œil. Une petite serre lui permet de produire tous ses plants et une grande serre accueille essentiellement des tomates, des aubergines et des poivrons.
Ailleurs, les courges voisinent avec les salades, les carottes, les pommes de terre, les fraises, et les framboises. Des arbres donnent de l’ombre à certains espaces, et de hauts massifs protègent les petites plantes. Le jardin de Chavannes possède aussi un verger où ont poussé des pommiers, des poiriers, des pêchers, des pruniers, un grand noyer et un cognassier. Lorsqu’il ne s’affaire pas sur des fleurs et ses plantes, Pascal Sionnau aime s’asseoir sur un banc pour contempler son petit royaume végétal. On le comprend.