La semaine passée, les clients et les marchands avaient joué le jeu des consignes de sécurité. Il faudra encore faire pareil ce vendredi.
© Photo NR, Frédéric Michel
Lors de son allocution du lundi 23 mars, le Premier ministre Edouard Philippe annonçait la fermeture des marchés, sauf en cas de l’obtention d’une dérogation préfectorale. Quid de celui de Thouars ?
Patrice Pineau a fait la demande de dérogation dès mardi matin auprès de la préfecture des Deux-Sèvres. La réponse a tardé à venir, mais ce jeudi, vers 16 h, le maire thouarsais obtenait l’information que le document tant attendu était soumis à la signature du représentant de l’Etat dans le département.
"Nous avons obtenu une dérogation, mais uniquement pour le marché du vendredi 27 mars", annonce Patrice Pineau, qui devra renouveler sa demande de dérogation chaque semaine du confinement. "Tout dépendra des conditions de sécurité qui seront assurées", prévient-il.
Pour cela, les employés municipaux sont déjà à la tâche pour renforcer encore les dispositions déjà prises la semaine précédente. "Pour faciliter la circulation et augmenter les distances entre les personnes, nous réorganisons le marché, en faisant en sorte que les commerçants ne se fassent plus face, mais se tournent le dos."
Pour assurer la pérennité de l’événement dans le temps, le maire insiste sur la nécessité que tout le monde respecte les consignes de sécurité. "Non seulement les marchands devront faire le nécessaire, mais il faut aussi que les clients jouent le jeu." A chacun d’être citoyen.
La tenue du marché de Thouars était, jusqu’à hier après-midi, suspendue à la décision du préfet, seul habilité à donner une dérogation, désormais nécessaire. Vers 16 h, Patrice Pineau a appris que le marché pourrait bien se tenir ce vendredi 27 mars. Mais pour les semaines suivantes, il faudra reproduire la même demande. « Nous avons pris des mesures pour assurer plus de sécurité encore. Mais chacun, commerçants et clients, devra les respecter pour assurer la pérennité dans le temps », disait-il. À chacun, une fois encore, d’être citoyen.