Voilà ce que disait ce matin, vendredi 27 Mars, Dorothée BARBA dans son émission sur France Inter "Capture d’écran" . Cliquer sur le lien suivant :
https://www.franceinter.fr/emission…
En cette période de confinement, France 2 propose chaque jour à 14h, un film culte du patrimoine français. Au menu de demain ? Soupe aux choux de Jean Girault ! Si ce film n’est pas au goût de tout le monde, il offre indéniablement aux spectateurs le doux réconfort de retrouver ses repères.
Eh oui, France 2 s’est pris de passion pour les films patrimoine et grand public, ces jours-ci. Il y a eu « La grande vadrouille », « les tontons flingueurs » et « Manon des sources », récemment. Cet après-midi, ce sera « Nous irons tous au paradis ». Et demain samedi, à 14h, vous avez rendez-vous avec Louis de Funès, alias le Glaude, et son nouvel ami venu d’ailleurs…
Chou ou navet ?
Je sais ce que vous êtes nombreux à penser : « La soupe aux choux » est un vrai navet ! A certains égards, oui, peut-être. Mais je vois plein de bonnes raisons de regarder quand même ce film de Jean Girault. D’abord pour mesurer les progrès accomplis par le cinéma en termes d’effets spéciaux, en moins de 40 ans. C’est peu de dire que l’arrivée d’un extraterrestre dans un champ, en pleine campagne bourbonnaise, n’est pas à couper le souffle sur le plan visuel.Mais surtout, il faut voir ou re-re-revoir ce film car c’est un doudou - et je ne dis pas ça parce que Jacques Villeret est habillé comme un Télétubbies. « La soupe aux choux » a déjà été diffusée à la télé un nombre incalculable de fois : cela donne l’impression que tout ira bien, que tout est toujours comme avant. Quoi de plus rassurant ? On a besoin de ça, en ce moment.
Un autre regard
Et puis, vous serez surpris de constater qu’on ne regarde pas « La soupe aux choux » de la même manière quand on est confinés. Ce réconfort que le Glaude trouve dans sa soupe, nous nommes nombreux à l’expérimenter en ce moment. Se préparer des bons petits plats, ou au contraire manger n’importe quoi, mais manger, manger, manger, c’est un refuge indéniable !