Une nouvelle centrale photovoltaïque de dix hectares est en projet à Coulonges-Thouarsais. Elle permettra de reconvertir une partie du site de stockage de déchets de la Loge.
Après le parc Tiper à Thouars et le futur projet de Pierrefitte, un nouveau parc photovoltaïque est prévu sur le territoire, à Coulonges-Thouarsais. L’enquête publique, qui durera un mois, a démarré mercredi 17 juin et se poursuit jusqu’au 17 juillet, à la mairie de Coulonges.
Ce nouveau projet s’implantera sur le site d’enfouissement des déchets de la Loge, géré par le Syndicat mixte de traitement et d’élimination des déchets des Deux-Sèvres (Smited). Il doit s’étendre sur environ 10 des 40 hectares du site. 25 398 m² de panneaux solaires doivent y être installés, l’équivalent de deux à trois terrains de football. La centrale serait exploitée pour une durée de 30 à 40 ans.
De quoi alimenter près de 2 000 foyers
Le groupe deux-sévrien Séolis a créé la bien nommée société « La Loge », pour porter ce projet. Une partie du capital est détenue par Urbasolar, société basée à Montpellier. Intéressée par le potentiel de reconversion du site de stockage, cette dernière, l’un des leaders nationaux du secteur, est à l’origine du projet.
Les modules photovoltaïques, installés sur 670 structures, disposent d’une puissance unitaire d’environ 310 Watts. La puissance de la centrale photovoltaïque envisagée présente ainsi une capacité maximale de 5 MWatts. La production annuelle est évaluée au maximum à 5 375 MWh, ce qui correspond à l’alimentation d’environ 2 000 foyers hors chauffage ou 4 420 habitants.
Déjà du biogaz
Les dix hectares de panneaux doivent prendre place sur deux des trois zones qui composent la Loge. La première correspond à l’ancienne installation de stockage de déchets, fermée depuis 2007. Aujourd’hui, elle génère déjà du biogaz exploité grâce à un réseau installé au-dessus des casiers de stockage. Les panneaux solaires seront donc fixés à 1,50 m au moins du réseau de biogaz. L’autre moitié des panneaux sera installée sur des terrains majoritairement constituée de prairie.
Pour assurer la conversion, le transport et la livraison de l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques, deux postes transformateurs, deux locaux onduleurs et un poste de livraison seront implantés sur le site.
Les conséquences environnementales sont jugées faibles voire nulles sur la faune et la flore, ainsi que sur la ressource en eau. L’étude d’impact note notamment l’absence d’espèces végétales protégées dans l’environnement.
Avec le projet de parc solaire de Pierrefitte, ce nouveau projet contribuera à faire du Thouarsais l’un des territoires les plus à la pointe sur l’énergie photovoltaïque en France.
6 mois
C’est la durée estimée du chantier, qui n’a pour le moment pas de calendrier. Séolis souhaite attendre la fin de l’enquête publique pour communiquer sur son projet.